De Luçon à Compostelle : il part avec son chat et son chien

Le Luçonnais Paul-Vincent Bourseguin s’élancera le dimanche 4 mai vers Compostelle. Avec lui : un chariot, son chat et son chien.

Paul-Vincent présente son chariot devant la cathédrale de Luçon, prêt pour plusieurs mois sur le chemin de Compostelle. (Crédit photo : Vendée Gazette)
Paul-Vincent présente son chariot devant la cathédrale de Luçon, prêt pour plusieurs mois sur le chemin de Compostelle. Photo : Vendée Gazette

« Là, j’ai un panneau solaire, une trousse de secours, le réchaud, la tente et même une petite radio », énumère Paul-Vincent en montrant fièrement son chariot devant la cathédrale de Luçon. Ce Luçonnais de 44 ans ne part pas seul : son chien et son chat l’accompagnent pour plusieurs mois d’aventure sur le chemin de Compostelle.

Petite radio
Paul-Vincent présente sa petite radio. Photo : Vendée Gazette

Un chariot, deux compagnons et une mascotte

Conçu pour l’autonomie, son chariot est équipé d’un panneau solaire pour recharger ses batteries en marchant, d’un sac étanche, d’un réchaud et de tout le nécessaire pour bivouaquer. « J’ai même accroché Teddy, ma mascotte », sourit-il en montrant un petit nounours customisé, souvenir d’anciens collègues.

Son chien et son chat sont prévus pour suivre la cadence : « Je peux les attacher au chariot si besoin, pour être sûr qu’ils avancent », explique-t-il en riant.

Un voyage en hommage à sa mère

Au-delà du défi personnel, ce périple a une dimension intime. « Je fais ce chemin pour ma maman. Elle rêvait de le faire mais n’en a jamais eu l’occasion. » Dans son sac, Paul-Vincent emporte un carnet de pèlerin, symbole de ce voyage spirituel et personnel.

Paul-Vincent présente son chariot devant la cathédrale de Luçon, prêt pour plusieurs mois sur le chemin de Compostelle. (Crédit photo : Vendée Gazette)

Le départ est fixé au dimanche 4 mai, « je n’ai pas de date d’arrivée. Je veux prendre mon temps, vivre l’instant présent. »

Marcher pour se retrouver

Pour Paul-Vincent, ce voyage est aussi une quête intérieure. « Jai besoin de me recentrer, de couper avec le quotidien. Marcher, c’est méditer. » Avec ses animaux, son chariot et plusieurs mois devant lui, il compte bien laisser le temps faire son œuvre. Il prévoit de bivouaquer, d’aller à la rencontre des gens et de suivre son rythme. « Ce n’est pas une course. C’est une aventure, » précise le luçonnais.

compostelle

Le départ est prévu depuis la place de la cathédrale. « Plus il y aura de monde, plus je serai motivé », confie-t-il, touché par le soutien des habitants. Une fois lancé, Paul-Vincent prévoit de recueillir des messages sur son chariot : « J’ai pris un marqueur pour que les gens croisés sur la route puissent laisser un mot ».

Prêt à affronter les aléas du voyage, il plaisante déjà : « À mon avis, je vais en chier, mais ça va être trop cool ».

Auteur/autrice

  • Je viens du monde de la radio, où chaque mot compte. Aller à l’essentiel, écrire le moins pour dire le plus, c’est ma façon de travailler.Après avoir été journaliste dans plusieurs régions de France, j’ai choisi de raconter les histoires d’ici, en Vendée. Des récits de vie, des initiatives locales, une information gratuite, réfléchie et bienveillante, accessible à tous.Avec Vendée Gazette, je veux informer sans cliver, éclairer sans juger. "Le plus compliqué, c’est de faire simple", une devise qui guide ma plume, au service du local et des gens.

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