Benoît Monteran est à la barre du festival Les Nuits Courtes pour la première fois cette année. À quelques heures de l’événement, il nous parle des choix qui vont marquer cette 7ème édition : une taille de site réduite pour favoriser la convivialité, des surprises et une programmation intergénérationnelle.

À quelques heures du lancement des Nuits Courtes, Benoît Monteran, fraîchement élu président, nous confie les derniers préparatifs et les choix stratégiques derrière cette nouvelle édition du festival.
À quelques heures du festival, comment se déroulent les préparatifs ?
Nous avons réduit un peu la taille du site cette année. Actuellement, une équipe d’une quinzaine de bénévoles est sur place pour tout monter.
Pourquoi avoir fait le choix de réduire le site ?
Cette année, on a décidé de baisser la jauge totale des festivaliers pour privilégier un format plus convivial. On a vraiment préféré faire un site réduit pour qu’il soit rempli et plus chaleureux.
Quelles sont les nouveautés marquantes de cette édition ?
Nous avons remis en place du merchandising pour le festival. Il y aura des vêtements floqués aux couleurs des Nuits Courtes, des petits goodies, des bobs et des casquettes. Puis il y aura aussi du merch d’artiste pour les festivaliers. Ce sont les artistes qui viennent avec leurs propres vêtements floqués. De plus, des tatoueurs seront présents dans le village du festival, ouvert pendant toute la durée des concerts.
« Cette révision de format c’est pour nous permettre de trouver un équilibre pour la pérennité du festival »
Combien de festivaliers attendez-vous cette année ?
Nous espérons accueillir environ 700 à 800 personnes par soir. L’année dernière, on avait atteint un record d’affluence avec environ 10 500 festivaliers sur tout le week-end.
Par rapport à cette affluence record de l’année dernière, abordez-vous cette 7ème édition avec optimisme malgré les défis financiers ?
Bien-sûr, justement, cette révision de format c’est pour nous permettre de trouver un équilibre pour la pérennité du festival.
Le public du festival est-il principalement local ?
Oui, une grande partie du public vient de la région, mais nous accueillons aussi des festivaliers des grandes agglomérations comme Nantes ou Niort.
Pouvez-vous nous en dire plus sur la programmation ?
Comme chaque année, nous avons une programmation éclectique pour rassembler les styles et toutes les générations. Vendredi soir, la tête d’affiche est Danakil, un groupe de reggae bien connu, accompagné de Favé, un rappeur. Le samedi, c’est Dionysos qui montera sur scène, et il ne faut pas manquer les Dynamite Shakers, un jeune groupe rock prometteur en pleine ascension de Saint-Hilaire-de-Riez.
Et côté logistique, est-ce possible de dormir sur place ?
Cette année, il n’y aura pas de camping. Cependant, une zone est réservée aux véhicules aménagés, et une petite zone de camping est disponible pour ceux qui veulent planter leur tente.
« L’envie de faire perdurer un festival unique »
Qu’est-ce qui vous a motivé à reprendre la présidence du festival ?
J’avais simplement l’envie de voir le festival continuer à évoluer et à prospérer. C’est un événement ancré dans notre territoire, qui attire un public fidèle, et je suis fier d’y contribuer.
Quels sont vos espoirs pour cette édition ?
Nous avons fait en sorte de maintenir un équilibre financier malgré les défis actuels auxquels sont confrontés tous les festivals. Maintenant, il ne reste plus qu’à espérer que le public soit au rendez-vous et que la météo soit de notre côté.
Informations pratiques :
– Dates : Du 24 au 26 octobre 2024
– Horaires : Jeudi à 18h30 (soirée gratuite), vendredi et samedi à partir de 19h
– Tarifs : Vendredi ou samedi : Plein tarif 37€, tarif réduit 33€ / Pass 2 jours : Plein tarif 65€
Rendez-vous à l’espace René Cassin à Fontenay-le-Comte pour trois jours de musique et de festivités !