Ce dimanche 16 mars à 14 heures, le cinéma de Luçon accueille l’avant-première du film Les Oiseaux de Pluie. Réalisé par Ariel Neo, ce long-métrage explore le deuil à travers la création artistique et la médiation animale. Un film entre fiction, documentaire et œuvre musicale, qui invite à voir la lumière au cœur de l’épreuve.

Aborder le sujet du deuil de façon « moins sombre et moins dure », voilà le but du film d’Ariel Neo. La réalisatrice bretonne, a conçu Les Oiseaux de Pluie après avoir traversé une perte personnelle. « J’ai ressenti le besoin vital de créer pour pouvoir avancer », confie-t-elle à Vendée Gazette. Ce film est né d’une nécessité : celle de transformer la douleur en un message universel sur la résilience.
« Les animaux ont cette capacité incroyable d’apaiser, d’aider à se reconstruire »
Au fil du tournage, elle découvre la médiation animale et intègre cet élément à son récit. « Les animaux ont cette capacité incroyable d’apaiser, d’aider à se reconstruire », souligne-t-elle. Le film tisse ainsi un lien entre l’art, la musique et le pouvoir des animaux dans les parcours de guérison.
L’avant-première luçonnaise est organisée en partenariat avec l’association Le Nid Partagé et Gylaine Souazé. Pour l’occasion, un invité exceptionnel sera présent : Yvan Gilbert, oiseleur renommé, qui viendra accompagné de ses oiseaux de médiation. « Ces moments de partage sont précieux, ils prolongent le message du film », se réjouit la réalisatrice.
Le film, accessible dès 6 ans, s’adresse à tous ceux qui s’interrogent sur la façon de traverser les épreuves de la vie. « C’est une œuvre lumineuse, qui montre que même dans la nuit la plus sombre, il y a toujours une étoile quelque part », conclut Ariel Neo.
Un message universel
Ariel Neo ne cesse de questionner le rapport entre l’humain et le vivant. « Les Oiseaux de Pluie est une déclaration d’amour à la vie et à sa capacité de renaissance », dit-elle. En intégrant la médiation animale à son œuvre, elle met en lumière ses bienfaits : réduction du stress, accompagnement des personnes en souffrance, création de liens.
Après Luçon, le film poursuivra sa route, avec une autre projection prévue à Challans. « Chaque projection est une rencontre », affirme Ariel Neo. « Ce que j’espère, c’est que chacun en ressorte avec un peu plus d’espoir. »