Pollution : la qualité de l’air est mauvaise en Vendée

Luçon étouffe sous un nuage de particules fines. L’air y est classé “mauvais”, affichant une alerte rouge sur les relevés de qualité de l’air ce lundi 17 février. Un phénomène qui touche tout le Sud Vendée… et bien au-delà.

La qualité de l’air est dégradée aujourd’hui et devrait le rester demain.” L’alerte s’affiche sur les écrans des applications météo, mais aussi dans les relevés des organismes de surveillance de l’air ce lundi 17 février. À Luçon, la situation est encore pire : la pollution atteint le seuil rouge, synonyme d’un air mauvais. Dans le reste du Sud Vendée, de L’Aiguillon-la-Presqu’île à Fontenay-le-Comte, l’indice de qualité de l’air (IQA) vire au jaune, signe d’une pollution “dégradée”.

Pourquoi l’air est-il pollué en Sud Vendée ?

La carte des polluants est sans appel : les particules fines PM₂.₅ sont en cause. Ces particules microscopiques, suffisamment légères pour rester en suspension dans l’air, proviennent principalement :

• du chauffage au bois, très utilisé en hiver,

• des épandages agricoles, fréquents dans la région,

• de la circulation routière, même si la Vendée n’est pas une zone industrielle dense.

Le phénomène est accentué par des conditions météo défavorables : peu de vent et une pression atmosphérique élevée empêchent la dispersion des polluants.

Un phénomène local… mais pas seulement

Si le Sud Vendée connaît une qualité de l’air médiocre, c’est toute la région qui suffoque. La carte de l’IQA France montre une large bande de pollution s’étendant du Nord de la Vendée jusqu’à Nantes et la Sarthe, où l’association Air Pays de la Loire alerte également sur une qualité de l’air “mauvaise”.

Plus largement, la situation n’est pas propre à l’Ouest. Une vague de pollution aux particules fines touche une grande partie de la France, notamment l’Île-de-France, la vallée du Rhône et la région lyonnaise. À l’échelle européenne, la Belgique, le nord de l’Italie et l’Angleterre sont aussi concernés.

Que faire ?

Les autorités sanitaires recommandent aux personnes sensibles (asthmatiques, enfants, personnes âgées) de limiter les efforts physiques en extérieur et d’aérer leur logement aux heures les moins polluées (tôt le matin ou tard le soir).

Ce nouvel épisode pose aussi une question de fond : comment améliorer la qualité de l’air en hiver ? Car si les émissions sont bien d’origine humaine, leur accumulation est amplifiée par des conditions météorologiques de plus en plus fréquentes… et préoccupantes.

Auteur/autrice

  • Je viens du monde de la radio, où chaque mot compte. Aller à l’essentiel, écrire le moins pour dire le plus, c’est ma façon de travailler.Après avoir été journaliste dans plusieurs régions de France, j’ai choisi de raconter les histoires d’ici, en Vendée. Des récits de vie, des initiatives locales, une information gratuite, réfléchie et bienveillante, accessible à tous.Avec Vendée Gazette, je veux informer sans cliver, éclairer sans juger. "Le plus compliqué, c’est de faire simple", une devise qui guide ma plume, au service du local et des gens.

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