Étienne Guillemet a célébré ses 105 ans ce dimanche 13 octobre à l’EHPAD « Aliénor d’Aquitaine » à Rives-d’Autise, entouré de sa famille. Ancien cultivateur et musicien passionné, il a traversé les époques avec générosité et lucidité. Quatre générations présentes pour fêter celui qui, malgré les années, garde encore toute sa tête et des souvenirs précieux à partager.
Etienne Guillemet vendéen fête ses 105 à l’EHPAD de Rives-d’autise entouré de sa famille
« Humble, déterminé et émotif », c’est ainsi que sa famille décrit Étienne Guillemet. À 105 ans, cet ancien cultivateur vendéen a fêté son anniversaire ce dimanche 13 octobre à l’EHPAD « Aliénor d’Aquitaine » à Rives-d’Autise, entouré de sa famille. Derrière lui, cinq générations se succèdent et Étienne a encore de l’énergie à revendre.
30 minutes de vélo le matin et 30 minutes le soir
Malgré son âge avancé, Étienne Guillemet garde une routine physique impressionnante. « Il n’y a qu’une chose à l’heure qu’il est : c’est que j’ai encore toute ma tête« , s’amuse-t-il, mais ce n’est pas tout. Chaque jour, il effectue une heure de vélo d’appartement, répartie en deux sessions de 30 minutes.
Je ne voulais pas être cultivateur, mais aviateur
Sa longue vie a été marquée par des regrets et des passions inassouvies. « Mon métier, c’était cultivateur, mais je ne voulais pas être cultivateur. Je voulais être aviateur », se souvient-il avec émotion. « Je suis allé au collège pendant trois ans avec mes copains. On se battait pour être le meilleur, mais mes parents ont refusé de signer pour que je parte à la base aérienne de Rochefort. Ils avaient peur. » Un rêve envolé, mais qui lui a enseigné une leçon importante. « Mon père a regretté de ne pas m’avoir laissé suivre ma voie, et il m’a toujours dit de laisser mes filles faire le métier qu’elles voulaient. »
La musique, une place importante
La musique occupe aussi une place importante dans la vie d’Étienne. Ancien musicien, il jouait du bugle, un instrument à mi-chemin entre la trompette et le piston. Ici, à l’EHPAD, le premier travail des infirmières le matin, c’est d’allumer la musique. Elles mettent des CD d’accordéon et de musette, et elles laissent la porte ouverte pour en profiter. Pour les informations, Étienneécoute la radio.
« 70 ans de mariage… Elle me manque »
Marié pendant 70 ans à René, qu’il décrit « d’une gentillesse incroyable », Étienne garde en lui une profonde tendresse pour celle qui a partagé sa vie. « Elle me manque », dit-il. « J’avais aussi une belle-mère aussi gentille et belle que ma femme. » Leur union a donné naissance à plusieurs générations. Ce jour-là, pour célébrer ses 105 ans, ce sont ses petits-enfants, ses arrières-petits-enfants, ainsi que la petite Charlie, son arrière-arrière-petite-fille de 2 ans, qui étaient présents à l’EHPAD pour lui rendre hommage.
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